Guatemala 2016 - Partie 9 - Le retour

Neuvième de neuf parties

Le retour


Nous nous sommes réveillés pour une dernière journée complète à Antigua. Elle a été consacrée au magasinage. L’artisanat guatémaltèque est génial. Nous avons acheté des t-shirts, des couvertures, des ponchos, des livres, des peintures et une tonne d’autres babioles. Nous avions de la place de toute façon. J’ai essayé de trouver le Comte de Monte-Cristo dans une foire aux livres au parc central, sans succès.

En revenant porter quelques achats, nos deux hôtes nous ont offert un sur-classement pour notre dernière nuit. Ils ont justifié cet élan de générosité en disant que nous étions maintenant des amis, mais je crois plutôt que la chambre que nous occupions depuis presqu’une semaine, devait être prête pour l’arrivée d’autres touristes. Nous avons accepté et avons transféré toutes nos affaires.

La nouvelle chambre, la Capuchinas, était beaucoup plus grande. Il y avait une bouteille de vin de courtoisie, que nous avons fait changer pour de l’eau. Il y avait aussi un horrible t-shirt, que nous avons gardé pour la blague. La porte de la salle de bain fermait mal et la personne couchée sur le lit pouvait voir celle qui faisait son pipi.


Nous avons terminé nos bagages. Nous avons laissé quelques trucs qui n’entraient plus dans les sacs. Nous avons donné du pourboire à nos deux hôtes. Celui qui était toujours à l’hôtel se nommait Evaristo Chocoy et l’autre, qui était à la réception, s’appelait Oscar Perez. Nous nous sommes couchés tôt, en écoutant True Lies en espagnol. La voix d’Arnold Schwarzenegger n’était pas si mal.

D’écouter tout le film a fait que nous nous sommes endormis assez tard. Le problème était que nous devions nous réveiller au milieu de la nuit, pour prendre notre navette vers l’aéroport. C’est Evaristo qui nous l’avait réservé. Lorsqu’il nous a entendu sortir nos sacs, il est sorti tout habillé de sa chambre, pour nous tenir compagnie jusqu’à l’arrivée du minibus.

Il nous a ouvert la porte et nous a aidé à mettre nos bagages dans le coffre du minibus. Nous embarquions encore avec la compagnie Palasan Tour, mais cette fois ce n’était pas Fernando qui conduisait. Le chauffeur a fait deux autres ramassages avant de sortir de la ville. Le trajet n’était pas très long, puisque la circulation était pratiquement nulle.

À l’aéroport il était trop tôt pour faire notre enregistrement. Nous avons eu le temps d’écouter Les Doigts Croches. Nous avons déjeuné au McDonald avant d’embarquer. Nous sommes arrivés à Panama City avec un peu de retard sur l’horaire, mais la longueur de l’escale nous le permettait. Nous avons mangé de la pizza Domino et du poulet Chester, payés en argent américain. Il n’y avait pas assez de places assises devant les portes. Nous sommes restés debout devant une borne pour charger nos bidules électroniques.

Nous sommes rentrés très tard au Québec. La voiture nous attendait dans un des stationnements de l’aéroport et nous sommes arrivés aux petites heures du matin à Magog, chez mes beaux-parents.