2025-09-14 - Allemagne : Randonnée semi-urbaine

 

C’était une journée simple comme je les aime. Après un déjeuner avec du pain tartiné d’une mélasse typiquement allemande dont le nom m’échappe, nous sommes partis marcher. Nous sommes sortis des limites de Ratingen et avons traversé des forêts, longé des fermes, vu des champs cultivé et une piste pour les amateurs d’ultra-léger.

À l’entrée d’un des chemins, un panneau nous indiquait de faire attention aux grenouilles. Mesure inefficace, puisque la chaussée était jonchée de cadavres de batraciens. J’ai d’ailleurs réussi à mettre le pied sur un bien gros. Il y a eu plus de dégoût que de mal. 

 

La température était magnifique et bien que de la pluie était prévue, le ciel était bleu. À notre retour sur An der Lilie, Sebastian m’a fait faire le tour du jardin qu’ils entretiennent avec les parents de Birgit. Nous avons ensuite discuté des plans pour le reste de la semaine et comme nous attendons des confirmations d’un ami de Sebastian, de ses parents et de Birgit, nous ne sommes pas encore certains de l’horaire, bien que toutes les activités soient décidées.

L’après-midi était bien tranquille et nous avons pu écouter trois films, entrecoupés de conversations plus ou moins pertinentes et toujours agréables. Un souper de fajitas faits à la maison a fortement miné notre attention pour le dernier film et j’en ai manqué des bouts. 

 

En fin de soirée, Sebastian m’a fait écouter quelques vidéos de ses voyages en Norvège. C’est là que vit son ami Jostein, avec qui j’ai souvent la chance d’échanger. Nous avons un groupe de conversation écrite à trois où nous parlons beaucoup de musique, de particularismes régionaux et d’accidents de voiture. C’est que Jostein a un historique impressionnant de « malchances » avec ses différents véhicules, mais ça, c’est une autre histoire. 

Nous avons interrompu les vidéos de voyage quand Sebastian a reçu un message texte de Birgit, l’informant qu’elle venait d’arriver à l’aéroport de Düsseldorf. Elle revenait d’un voyage avec des collègues de bureau en Croatie. C’est ainsi qu’à 22h40 nous sommes sortis la chercher. Je pense que je ne me suis jamais couché aussi tard en voyage. Je vais avoir besoin de repos au retour.


 



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