2018-07-17 - Guate

Ce matin en attendant Luis Soto de la Casa Jocotenango (notre hôte de la Ciudad de Guatemala), nous avons fait connaissance avec l’homme à l’éternel sourire : Sergio. Il était notre dernier réceptionniste avec lequel nous n’avions pas vraiment fraternisé. Fort sympathique, il est né à San Juan la Laguna de parents quichés, une ethnie apparentée aux Mayas. En plus de très bien se débrouiller en anglais, il parle l’espagnol et sa langue maternelle indienne.

Je lui ai appris à dire «j’ai une caméra». Parce que le matin, les portes sont fermées à l’hostel Cucuruchos. Lorsqu’un homme jeune et costaud (lire grassouillet), est apparu sur la caméra de Sergio, je ne pensais pas que c’était pour nous. À ma grande surprise, c’était bien Luis, mais Junior.

Il était sept heures et en cinq minutes nous étions partis. Il a fallut un peu plus d’une heure pour arriver à la Ciudad de Guatemala, ce qui n’est pas trop mal, étant donné la circulation du début de journée. Luis père était à son hôtel pour nous accueillir. Une fois nos affaires déposées, nous sommes sortis vers la Plaza de la Constitución. Là se trouve la Catedral Metropolitana, le palais présidentiel, le palais national de la culture et un immense marché sur trois étages avec de l’artisanat, des produits frais, des restaurants et des produits de cérémonies religieuses (mariages, baptêmes, communions, etc).


Ce qu’il y a de bien avec le magasinage au Guatemala, c’est qu’il y a des trucs différents partout où nous allons. Il y a bien des choses qui se répètent, mais impossible de s’emmerder dans les marchés. Mon coup de coeur va à un vieil homme qui tenait son petit magasin d’articles de cuir et où j’ai acheté des étuis à couteau, sans négocier. Ensuite, nous avions promis un Pizza Hut aux filles et se sont deux bénévoles de la Croix Rouge du Guatemala qui nous ont montré le chemin.

Annie était bien déçue quand tous les trois nous voulions une croûte farcie au fromage et qu’elle était seule à vouloir une pan pizza. En après-midi, nous sommes retournés pour un bain de foule dans le marché. Nous nous sommes trouvés des bougies que nous avons allumées à la cathédrale : Cassandre pour Marie-Rose, son arrière-grand-mère, Sandrine pour le grand-père d’Eugénie, Annie pour ses amis décédés et moi, j’en ai allumé une pour ma mère et une pour mon parrain. Tout cela devant la statue du Hermano Pedro. Nous sommes au Guatemala après tout.

Pour souper, c’était du McDo. Des croquettes de poulet pour les filles, un McFlurry fraise-Oreo pour Annie, des McPatatas et un derretido pour moi. Le derretido est un grilled cheese, dans un pain à hamburger. Sandrine a aussi pris un McFlurry Oreo et Cassandre et moi chacun un McCono : un petit cornet à six quetzales.

À notre retour à la Casa Jocotenango, je voulais régler la note de l’hébergement et du transport du matin, mais aussi organiser notre navette vers l’aéroport demain à 3h30. Le seul problème est que Luis père était dans un coma profond devant sa télévision. J’ai cogné plusieurs fois, sans succès. Je n’ai pas osé le secouer. J’ai attendu un peu et suis revenu plus tard.

Nous avons finalisé nos bagages et je me suis rasé pour ressembler au type dans mon passeport.

Nous sommes fatigués mais content du voyage. Nous souhaitons autre chose qu’un croissant jambon-fromage, demain dans l’avion.

Nous verrons bien.


Pour lire la fin de ce voyage : 

2018-07-18 - Le retour