Drôle de nuit à la Casa Jocotenango. Luis Soto notre hôte a reçu des clients vers 22h. À 23h30, une femme sort de sa chambre et se met à crier : «Hello, hello, hello». Évidemment, ça nous réveille. Nous essayons de ne pas trop porter attention à ce qui se dit lorsque Luis est réveillé et qu’il discute avec elle, mais difficile de ne pas entendre. Honnêtement, je n’ai presque rien compris, à part : «don’t touch anything», que la cliente semblait adresser à son enfant larmoyant.
La situation sembla se régler avec le départ de la dame, en pleine nuit, dans la Ciudad de Guatemala (pas très sécuritaire comme idée). Je vérifie toujours les matelas en arrivant dans les chambres que nous occupons. Je sais que la question ne porte pas sur les punaises de lit, alors je me rendors malgré tout vers minuit.
Notre cadrant sonne à 2h30 et nous nous levons, parce que notre chauffeur nous prend à 3h30 à l’hôtel. Nous nous préparons et tout à coup, Annie me dit de me retourner et j’aperçois ma première coquerelle de chambre d’hôtel à vie. Ça va drôlement vite une coquerelle qui court sur un mur. C’est vraiment surprenant. Je ramasse ma vieille gougoune bleue dans la poubelle (je les avais apporté sachant que je les laisserais pour faire de la place aux souvenirs) et en arrivant dans la salle de bain où ma nouvelle amie s’était réfugiée, je la vois sur la plancher. Je lui met le pied dessus, mais c’est fait fort ces bêtes-là. Elle reprend sa course quand je relève mon pied chaussé.
C’est ma gougoune bleue qui aura raison d’elle, avec une bonne claque bien placée. Je suis un peu déçu, parce que dans l’euphorie du chasseur satisfait, j’ai oublié de prendre une photo de mon trophée. C’est à ce moment que nous avons émis l’hypothèse que la dame qui était partie pendant la nuit, avait préféré affronter les gangs de rue, plutôt que les dangereuses (et surtout grosses) coquerelles.
De retour à la logistique, c’est encore Luis Junior qui nous conduira, cette fois vers l’aéroport. Avant de sortir de la Casa, il regardera attentivement dans la rue, au cas où il s’y trouverait un danger. En ville, il n’arrêtera pas à toutes les lumières rouges. Sur un grand boulevard, un camion roulait en plein milieu pour passer sous des passerelles pour piétons, parce que plus près des trottoirs il aurait accroché le dessous de ces passages en béton.
Les vols ont bien été. À Mexico City nous avons mangé des beignes Krispy Kreme, suite à un pari quelconque. Les repas étaient très biens et nous n’avons pas vu l’ombre d’un croissant jambon-fromage. En rentrant au pays, personne n’allait nous demander les autorisations de voyage notariées que nous avions fait faire avant le départ. Ces documents n’auront servi à rien.
Carl, le père des filles, est venu nous prendre à l’aéroport, comme il nous y avait laissé deux semaines auparavant. Une fois que les filles se furent endormies dans l’auto, nous avons parlé de notre expérience réelle. Tout était génial. Elles ont été très gentilles et se sont tolérées du début à la fin. Nous trouvions seulement que Cassandre était un peu trop volubile à l’occasion, ce à quoi Carl a répondu : «tsé, tu peux y dire de fermer sa yeule».
Les tops 3
Sandrine
La Reserva Natural à Panajachel
L’Hostel Cucuruchos à Antigua
L’échange de cadeaux
Cassandre
Le marché du Parque Central à Antigua
La journée à Chichicastenango
Le perroquet de Panajachel
Annie
Le village de San Juan la Laguna
La Reserva Natural de Panajachel
Le beau temps
Luc
Le séjour au lac Atitlan
Cerro de la Cruz à Antigua
Le personnel de l’hostel Cucuruchos
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Colombie 2018