La Colombie
En arrivant au comptoir d'Aeromexico à l'aéroport de Montréal pour déposer nos bagages de soute, l'agent de la compagnie nous a appris que le vol était sur-réservé. Comme nous avions fait notre enregistrement en ligne le matin, que nous avions nos places assignées, la chose ne nous concernait pas. Il nous a quand même offert 500$ en crédit Aeromexico, pour partir juste le lendemain soir.
En arrivant au comptoir d'Aeromexico à l'aéroport de Montréal pour déposer nos bagages de soute, l'agent de la compagnie nous a appris que le vol était sur-réservé. Comme nous avions fait notre enregistrement en ligne le matin, que nous avions nos places assignées, la chose ne nous concernait pas. Il nous a quand même offert 500$ en crédit Aeromexico, pour partir juste le lendemain soir.
Nous avions trouvé l'après-midi interminable avant de partir de Magog pour l'aéroport. Nous nous imaginions mal attendre encore 24 heures. Après, nous nous faisions des scénarios extraordinaires, pensant que nous aurions pu négocier des surclassements, une chambre d'hôtel à Montréal, des repas...
À 19 heures, assis dans la salle de télévision de la Swiss Hostal Martinik de Bogota, je suis bien content d'avoir dit non. Les vols étaient biens. Nous avons mangé un croissant jambon et fromage entre Montréal et Mexico City et un vrai petit-déjeuner dans le vol Mexico City à Bogota, avec des oeufs, des frijoles, du yogourt et des cantaloups.
Une fois à Bogota, nous nous sommes trouvés un taxi qui nous a déposé devant notre hostel pour 50000 pesos, environ 25$. C'était cher, mais quand on arrive dans une ville qu'on ne connaît pas, c'est rassurant de payer un peu plus et de se rendre rapidement. Nous avons déposé nos bagages dans notre dortoir à six lits et pris le temps de souffler un peu. Nous en avions bien besoin après plus de 20 heures d'aéroports et de vols.
Pendant nos minutes de relaxation, une femme dans la quarantaine se présente dans l'antre de notre porte de dortoir. Elle nous regarde d'un air gêné, mais souriante. Elle est venue nous voir, mais pourquoi? Elle prend son temps ou hésite avant de nous parler. Elle nous dit bonjour en français et je me dis que ce doit être une employée de l'hostel qui voulait nous dire un truc et que pour s'introduire, a utilisé le seul mot qu'elle connaissait de notre langue.
Tout à coût : «Câlice que ça fait du bien d'entendre parler des Québécois, j'avais vu dans vos fiches d'enregistrement que vous étiez du Canada, pis quand j'ai vu les noms, j'me suis dit que vous étiez des québécois. J'm'appelle Sophie, c'est moi la propriétaire de l'hostel ici». Pour résumer, elle est née d'une mère allemande et d'un père français au Québec. Elle a une petite chienne noire et blanche du nom de Bobbie, parce qu'elle aime Bob Marley. Elle a une réserve de sirop d'érable dans ses appartements, parce qu'elle ne supporte pas d'en manquer.
Après cette drôle de rencontre, nous avions faim, même s'il n'était que 16 heures. Nous sommes sortis avec la carte de merde fournie par l'hostel et nous nous sommes engagées dans les rues, pour essayer de trouver la place centrale, nommée Plaza de Simon Bolivar.
Après quelques détours et deux petits paquets de pinottes dans le chocolat, nous avons trouvé la Plaza Bolivar, gardée par l'armée. Quelques photos plus tard, nous voulions nous rediriger vers l'hostel pour trouver un truc à manger aux alentours, mais nous étions vraiment trop nuls avec notre carte mal photocopiée. La solution était de retourner sur nos pas pour reprendre le même chemin.
Éliminant rapidement cette solution, nous sommes remontés par d'autres rues plus intéressantes, vers ce que nous pensions être notre coin. En consultant des plans installées pour les touristes dans les rues, nous avons réalisé que nous étions sur la bonne voie. Une fois retrouvé notre hostel, nous avons continué à nous promener parce que Bogota a de beaux quartiers. Nous nous sommes finalement assis au restaurant Paco's, qui sert des empenadas et des rouleaux au fromage ou à la saucisse.
C'était délicieux et pas cher. Mon repas m'a coûté 3400 pesos (environ 1.70$) et celui de Stéphane a coûté 2.30$, parce qu'il avait pris une boisson. La Colombie me plaît déjà.
Pour lire la suite de ce voyage :
2018-08-03 - Bogota
2018-08-04 - Autour de notre quartier
2018-08-05 - Pasto
2018-08-06 - Les rues, les desserts et une limonade
2018-08-07 - Sanctuaire de Las Lajas
2018-08-08 - La laguna de la Cocha
2018-08-09 - Popayan
2018-08-10 - El Morro de Tulcan
2018-08-11 - Silvia
2018-08-12 - Cerro de las Tres Cruces - Popayan
2018-08-13 - Termales Aquatibia
2018-08-14 - Cali
2018-08-15 - La machette colombienne
2018-08-16 - Cerro de las Tres Cruces - Cali
2018-08-17 - Buga
2018-08-18 - Les hamacs
2018-08-19 - Armenia
2018-08-20 - Salento
2018-08-21 - Filandia
2018-08-22 - Retour à Bogota
2018-08-23 - Cerro de Monserrate
2018-08-24 - Zipaquira
2018-08-25 - Café
2018-08-26 - Consultation populaire
2018-08-27 - Des musées et Monserrate de soir
2018-08-28 - L'or et les fleurs
2018-08-29 - Adieu la Colombie?