L'or et les fleurs
Par où commencer? Cette dernière journée en Colombie a été très intéressante. Tout a commencé plutôt normalement, avec un café au Agora, celui où nous étions allés hier, en sortant du musée archéologique. J'ai pris une aguapanela : une eau chaude épicée, sucrée à la panela. Les puristes y ajoutent du fromage, mais je n'ai pas poussé jusque là.
Par où commencer? Cette dernière journée en Colombie a été très intéressante. Tout a commencé plutôt normalement, avec un café au Agora, celui où nous étions allés hier, en sortant du musée archéologique. J'ai pris une aguapanela : une eau chaude épicée, sucrée à la panela. Les puristes y ajoutent du fromage, mais je n'ai pas poussé jusque là.
Après le café, une marche vers un parc que nous croyions ne pas avoir vu. Nous l'avions longé dimanche. Nous l'avons traversé et sommes tombés sur l'ancienne arène de tauromachie. Juste à côté, il y avait le planétarium. Tout cela étant fermé, nous sommes retournés vers notre café préféré, le Arte y Pasion. En chemin nous avons essayé d'entrer dans deux tours pour aller voir les étages supérieurs, sans succès. Nous avons aussi mangé une sorte de beigne feuilleté à la confiture. Stéphane s'est trouvé un écusson de la Colombie à coudre.
Une fois au Arte y Pasion, Stéphane a choisi un cappuccino et j'ai pris un mocca. Pour la première fois, la serveuse a demandé ce que nous voulions comme dessin dessus. Il y a des choix dans le menu, mais ils y allaient habituellement de façon aléatoire. Stéphane a pris un papillon et j'ai pris un cochon. Avant de sortir nous avons laissé un bon pourboire.
En passant sur la place Bolivar avec notre sac de mini bunuelos à la main, une femme annonçait fièrement ce que nous pensions être les résultats de la consultation de dimanche dernier. Après cela, même s'il était encore tôt nous devions faire nos bagages. Comme il restait de l'argent à Stéphane, il voulait savoir s'il avait encore assez de place pour acheter deux autres t-shirts à Vanessa. C'était possible. J'ai donné du pourboire à trois employées de l'hostel qui nous ont offert un très bon service pendant notre séjour à Bogota, puis nous sommes sortis pour aller au marché d'artisanat.
Sur place, j'ai laissé Stéphane s'avancer tout seul vers la boutique et il est tombé sur une vieille dame. La voisine de boutique nous a dit que Vanessa ne travaillait pas aujourd'hui. Nous sommes repartis bredouille vers notre prochaine étape, le musée de l'or.
Le musée de l'or a une exposition temporaire sur l'importance des objets dans notre vie et de la valeur accordée à l'acte de réparer nos possessions. Il y avait trois petites salles avec des vidéos sur la relation des Colombiens avec leurs vélos. C'était vraiment intéressant et nouveau comme idée.
Ça, c'était dans les sous-sols. Du premier au troisième étage, c'était l'exposition permanente sur l'or. Le musée est très beau, moderne, bien entretenu, riche de sa collection originale, mais il ne faut pas longtemps pour trouver que c'est redondant. C'est aussi là que la majorité des touristes passent le peu de temps qu'ils ont à Bogota, avant de partir vers le nord du pays.
En sortant, Stéphane n'avait toujours pas ses deux autres t-shirts. Les boutiques autour du musée sont très dispendieuses, alors nous sommes retournés dans le marché où Vanessa a sa boutique, mais nous nous sommes dirigés vers une autre vendeuse. Stéphane a choisi un chandail pour lui et un pour Liza, son amie qui s'occupait de ses plantes pendant le voyage. En repassant devant la boutique de Vanessa, la vendeuse voisine a fait signe à Stéphane de s'approcher.
Elle a sorti un papier et un crayon, a écrit le numéro de cellulaire de Vanessa et l'a donné à Stéphane. En retour, il a écrit son courriel sur un autre papier et lui a donné pour qu'elle le remette à la personne concernée. Une fois de plus dans le voyage, une situation suréelle avait lieu devant mes yeux.
Nous sommes revenus à l'hostel pour déposer les nouveaux achats et pour reposer nos pieds puants. Nous sommes sortis plus tard pour souper et prendre une dernière marche dans Bogota. Nous avons fini en regardant passer le monde, assis sur le parvis de l'église de la place Bolivar. Nous sommes rentrés lentement, en faisant des détours pour bien profiter de chaque minute.
À l'hostel, Stéphane avait reçu un courriel de la part de Vanessa. Elle ne serait pas Colombienne, mais plutôt vénézuelienne. Elle lui a envoyé la photo qu'elle avait prise avec son téléphone hier. Il a répondu à l'aide de Google translate qu'il était bien content de l'avoir connue et elle l'a invité à la contacter via Whatsapp.
Si Stéphane se dit pourri avec cette application, il trouvera bien un moyen de mieux s'en servir. Ne serait-ce que pour apprendre l'espagnol.
Pour lire la fin de ce voyage :
2018-08-29 - Adieu la Colombie?