Adieu la Colombie?
Réveillé à trois heures du matin, nous avons donné le dernier pourboire qu'il nous restait à l'employé de nuit, Sergio. Il nous a appelé un taxi qui nous a apporté à l'aéroport, après avoir fait le plein dans une station service. Le véhicule de marque Renault fonctionnait au gaz naturel. Notre vol partant à sept heures, nous avions environ trois heures à passer à l'aéroport Eldorado. Cool nom, n'est-ce pas?
Réveillé à trois heures du matin, nous avons donné le dernier pourboire qu'il nous restait à l'employé de nuit, Sergio. Il nous a appelé un taxi qui nous a apporté à l'aéroport, après avoir fait le plein dans une station service. Le véhicule de marque Renault fonctionnait au gaz naturel. Notre vol partant à sept heures, nous avions environ trois heures à passer à l'aéroport Eldorado. Cool nom, n'est-ce pas?
Nous avons commencé par faire notre enregistrement et ensuite, nous sommes allés déjeuner au McDonald. Une famille à quelques tables de nous, avait choisi de manger un repas de poulet frit au restaurant d'à côté. Bizarrement, j'étais jaloux de leur menu.
Après nos oeufs McMuffin, c'était le temps de passer la douane pour officiellement sortir de Colombie. À la sécurité, une dame a ralenti le groupe parce qu'elle essayait de passer le détecteur avec sa ceinture d'argent sous ses vêtements.
À la porte où nous attendions le départ, un père voyageait avec son fils déguisé en Sangoku, du manga Dragon Balls. Ils s'en venaient aussi à Montréal. Dans l'avion, j'étais assis à côté d'une Colombienne qui vit à Las Vegas et nous avons eu droit à un deuxième déjeuner : des oeufs avec des légumes sautés et un petit plat de fruits. Ça a fait drôle de manger des fruits frais. J'ai écouté quelques épisodes de Long Way Round dans ce vol.
À Mexico City, nous avions trois petites heures pendant lesquelles il a fallut ramasser notre bagage de soute pour faire le transfert nous même. Nous avons repassé la sécurité et à notre porte, nous avons mangé des galettes aux épices achetées la veille à Bogota, à une dame dans la rue.
Notre vol de Mexico City à Montréal a bien été. J'ai écouté le Parrain et nous avons mangé des pâtes à l'ail avec un peu de sauce tomate. C'est drôle parce que la bouffe d'avion, ce n'est jamais parfait, mais j'aime toujours ça. Arrivés à Montréal un peu en avance, nous ignorions qu'il y avait eu des retards dans la journée. Ils nous ont laissé sur le tarmac pendant un bon 25 minutes, à avoir chaud et hâte de sortir.
À la douane, il y avait tellement de monde que les agents nous faisaient passer par lots. J'aime beaucoup les nouvelles machines, plus besoin de remplir le feuillet dans l'avion avant d'arriver. La douanière m'a demandé ce que j'étais allé faire en Colombie : du tourisme. Elle n'était pas satisfaite de ma réponse, alors elle me demande : «c'est quoi pour vous, du tourisme?».
Après avoir satisfait aux exigences de retour au Canada, c'était le tour de nos bagages. Nous savions qu'ils étaient dans l'avion, puisque nous les avions vus monter à bord par le hublot. Par contre, nous étions sur le même convoyeur qu'un vol arrivant d'Afrique du Nord. Impossible d'approcher pour voir si nos sacs tournaient en rond. Chaque famille arrivant de Tunis ou de Mexico City était tout près du convoyeur avec un chariot, pour embarquer les immenses sacs.
Quand j'ai enfin vu le sac de Stéphane, j'ai dû déplacer les gens, parce que le simple «pardon» ne fonctionnait pas. Je n'ai pas demandé pardon quand j'ai vu mon duffle. En sortant, mon oncle Roger nous attendait pour nous ramener avec ma Honda Fit.
Aujourd'hui jeudi, lendemain de mon retour de la Colombie, je suis à finaliser les derniers préparatifs pour notre prochain périple : croisière de Vancouver à Hawaï et Nouvelle-Zélande. On se revoit à la mi-septembre.
Pour lire le voyage suivant :
Hawai'i & Nouvelle-Zélande 2018