2018-09-12 - Vancouver

Vancouver

Nous sommes arrivés à l’aéroport à quatre heures et quart, conduit par mon oncle Roger qui a rapporté Honda Fit à Magog ensuite. En attendant le vol à la porte 52, nous avons écouté la trame sonore de The Greatest Showman. Nous l’avons acheté au Walmart de Newport au Vermont, avant d’aller au party des 80 ans de mon oncle Marcel à Island Pond samedi dernier.

Pour déjeuner nous avions apporté nos yogourts habituels, mais nous avons oublié de nous préparer des tartines pour le vol, histoire de palier à l’absence de repas gratuit. Les agents de bord nous ont servi beaucoup, beaucoup d’eau et deux jus, mais quand c’était le temps du chariot à bouffe, il fallait sortir Visa.

Comme nous étions assis à la rangée 48 sur 51, quand ce fut à notre tour il ne restait plus grand chose. Annie voulait du fromage avec des craquelins, je voulais les bretzels avec hummus. Annie a eu des ramens et j’ai eu un petit paquet de Pringles.

Annie a écouté Solo. Moi aussi, mais entrecoupé de quelques siestes.

Après notre vol de cinq heures, nous arrivions à l’aéroport de Vancouver. Il y a des totems partout. Le système de train de la ville offre une connexion directe avec le centre-ville. Il faut environ 45 minutes pour faire le trajet et la station Waterfront est à 10 minutes à pied de notre hôtel.

À la station Waterfront, nous avons été bloqué quelques minutes parce que nous avions acheté le mauvais billet au départ de l’aéroport et il a fallut acquitter un montant supplémentaire de 1.25$ chacun. À l’hôtel Victorian notre chambre ne serait disponible qu’à 15 heures, il n’était que 11 heures. Nous avons laissé nos sacs et sommes allés partager un excellent poulet parmigiana au Old Spaghetti Factory. Des rues du Gastown, le quartier touristique, étaient fermées pour faire place à un tournage quelconque.

Après le dîner et quelques boutiques de souvenirs, nous avons trouvé le terminal des croisières. Plutôt facile, avec les trois immenses bateaux accostés. Après quelques questions à un sympathique employé, nous sommes repartis tranquillement vers l’hôtel. Pour gagner un peu de temps (il n’était pas encore 15 heures), nous avons acheté un biscuit et un brookie au 7 Eleven. Le brookie est un brownie sur lequel on a mis de la pâte à biscuit avant de le faire cuire.

Nous nous sommes reposés à notre chambre une heure avant de sortir pour aller voir le Chinatown. Nous aimons les quartiers chinois avec les boutiques qui se ressemblent toutes, les restaurants et l’ambiance en général. Nous avons trouvé le parc Sun Yat Sen où il y a des carpes et des tortues. Pour souper, nous avons choisi un restaurant de BBQ chinois. Nous avons été un peu déçu, mais les serveuses étaient très gentilles et elles nous ont donné du thé à volonté (duquel nous n’avons pas abusé).

Quelques portes plus loin, nous trouvions un autre restaurant qui vendait aussi des pâtisseries. Annie a mangé un rouleau aux amandes et j’ai mangé un gâteau à la vapeur. Nous essaierons peut-être de retourner dîner là demain avant de prendre le bateau. Leur menu était très intéressant.

Après le dessert, nous avons continué un peu plus loin dans Chinatown par la rue Pender et nous avons décidé de revenir par la rue Hastings, pour faire changement. Quel mauvais choix c’était. Nous avons fait un pâté de maison et sommes retournés sur la rue Pender.

Dans ce petit bout de rue Hastings, nous avons vu un homme parlant à une personne invisible, des gens qui se droguaient, d’autres qui vendaient des articles pêle-mêles et évidemment, une bonne quantité de prostitués. Toutes choses que j’avais vues en Colombie, mais jamais en aussi grande quantité. Puis si nous avions eu la drôle d’idée de continuer Hastings, d’après ce que nous pouvions voir, les choses empiraient : plus de monde, plus de situations bizarres.

De retour à l’hôtel, j’ai pris une douche dans la salle de bain commune. L’endroit est génial, mais nous n’avons qu’un lavabo dans la chambre. Il est maintenant plus de 19 heures ici, ce qui est 22 heures au Québec. Je suis levé depuis deux heures du matin là-bas. Je suis cuit.

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Le Carnival Legend est le bateau que nous prenons demain. Internet est disponible, mais c’est cher et limité comme connexion. Je ne peux pas vous promettre d’écrire à tous les soirs et encore moins de mettre des photos. Le pire qui peut arriver, c’est qu’on se reparle une fois à Hawai’i, dans une douzaine de jours. À bientôt