En 2018 pendant notre voyage au Népal, Annie et moi avons rencontré Birgit et Sebastian, un couple d’Allemand. Nous avons gardé le contact et depuis ce temps, je communique sur une base quotidienne avec Sebastian. En 2022, ils nous rendirent visite à Magog et j’ai raconté une partie de leur séjour dans ce billet.
Depuis qu’ils sont repartis du Canada, Sebastian et moi avons beaucoup parlé que je devrais aller leur rendre visite à Ratingen, en banlieue de Düsseldorf. En en discutant avec Annie, qui n’avait pas envie de braver à nouveau les aéroports et les heures de vols, nous avons décidé que j’irais seul, pendant nos vacances d’automne 2025.
J’ai acheté mon billet d’avion le 5 avril, à destination d’Amsterdam pour un séjour de 9 jours. C’était le vol direct le moins dispendieux et le plus près de la banlieue de Düsseldorf. Ensuite, j’ai un peu mis de côté cette aventure dans ma tête. L’été est arrivé et une foule de projets a monopolisé mon attention. Quand le mois d’août a pris fin, je me suis rendu compte qu’il était temps de commencer à penser sérieusement à mon voyage.
J’ai préparé mes bagages. Avec Sebastian nous avons discuté des choses à faire et des plats à goûter. À la cordonnerie nous nous sommes préparés à fermer deux semaines et le vendredi 12 septembre, je partais. Le père d’Annie m’a conduit au point de ramassage de l’Aéronavette, service de transport de luxe (par le prix), pour se rendre à l’aéroport.
Je suis arrivé sans encombre à l’aéroport, si ce n’est une circulation au ralenti. Je me suis enregistré, ai choisi un siège au centre de l’allée centrale et puis ai traversé la sécurité. J’ai consulté le tableau des vols pour voir que le Air Canada 900 pour Amsterdam partait de la porte 55. Je m’y rendis.
Mon sandwich aux œufs préparé le matin me fit économiser sur les menus hors de prix, offerts dans la zone internationale. J’attendis ensuite l’embarquement pendant les trois heures qu’il restait. Quand arriva l’heure prévue, je regardai le tableau de la porte 55 et y vit Paris – Charles de Gaulle. Oups! Je regardai mes messages textes et Air Canada m’informait que je devais me rendre à la porte 52.
Tout s’est bien passé et je suis arrivé avant même les embarquements prioritaires (desquels je ne faisais évidemment pas partie). Une fois dans l’avion, je pris une pilule de mélatonine pour essayer de dormir le plus vite et le plus longtemps possible. Ça a fonctionné pendant 30 minutes, c’est-à-dire au moment où j’ai fait une crise d’allergie, qui me fit éternuer une vingtaine de fois.
Comme je croyais me rendormir, les agents de bord commencèrent à distribuer les repas. Je le pris mais je n’avais pas faim. Une fois les plateaux ramassés, je retombai dans le coma. Au terme du vol, j’ai dormi quatre heures, ce qui était mon objectif.
À l’aéroport Schiphol d’Amsterdam, tout se passa bien aussi. Je me rendis à la douane et dans la file, j’eus le privilège d’apercevoir au loin, l’actrice Tilda Swinton. Je n’eus malheureusement pas la chance de la voir de plus près. En sortant de la porte #1 des arrivées, je me branchai à l’internet de l’aéroport pour informer Sebastian de mon emplacement.
Il m’attendait à la porte #4.
Nous avons ensuite parcouru les deux heures de route séparant Schiphol de Ratingen en discutant de tout et de rien. Arrivés à la maison de la rue der Lilie (rue du Lys), Sebastian me montra ma chambre et ma salle de bain privée. Nous sommes ensuite partis à pied faire un tour de ville. J’ai pu voir le centre historique, l’église du 13e siècle, les anciennes fortifications et pour finir, l’épicerie où tout avait l’air délicieux.
En revenant à la rue der Lilie, nous avons mangé chacun un bretzel. Nous avons ensuite préparé des flammkuchen, avons beaucoup trop mangé et avons terminé la soirée en somnolant (surtout moi), sur Mad Max : Fury Road.
Maintenant il est passé 23 heures, heure locale. L’orage qui a duré toute la soirée semble terminée. De mon côté, je commence à ressentir l’insuffisance de mes quatre heures de mauvais sommeil dans l’avion. Je repense à mes deux premières journées et je me dis que c’était un bon début : vol sans pépin, circulation fluide en Europe, promenade dans une belle petite ville, bonne bouffe et bonnes discussions.
D’ailleurs, pendant que nous parlions Sebastian m’a fait remarquer qu’il y avait maintenant trois fois que nous nous voyions et à chaque fois c’était sur un continent différent. Fascinant, non?
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