Une fois Sandrine et Cassandre rassurées que les Français l’emportaient 4-2 sur les Croates (qu’elles trouvaient trop laids pour gagner), nous avons réglé le cas de la Cerro de la Cruz (la colline de la croix). Il nous a fallut deux minutes pour trouver un tuk-tuk qui nous a pris jusqu’en haut de la pente pour 50 quetzales, en plus d’acquitter les cinq quetzales exigés pour l’entrée d’un véhicule sur le site. C’était plus cher que le Uber de Jonathan, mais nous nous sommes rendus et vite.
La vue était géniale. Nous voyions l’ensemble d’Antigua, dominé par le volcan de Agua. Le soleil plombait et le ciel était bleu, si ce n’est le chapeau blanc du volcan. Notre rue, les églises, le Parque Central, le terminal des chicken bus, tout était visible.
Pour redescendre, pas question de repayer un transport. Nous avons pris les marches jusqu’en bas et en 20 minutes nous étions au Domino Pizza. C’était notre destinée, il était sur notre route. En commandant, j’ai réalisé que mon espagnol n’était pas encore tout à fait au point, puisque j’ai demandé une moyenne pizza, moitié pepperoni et moitié fromage. Nous avons eu une moitié pepperoni et moitié jambon. Comble du malheur, Madame Riz Blanc déteste encore plus le jambon que le pepperoni.
Après la pizza, nous devions nous rendre au cimetière San Lazaro, mais nous avons fait un petit arrêt pour une crème glacée (nos deux jeunes n’avaient apparemment pas assez mangé). Par des rues moins achalandées (le dimanche est une grosse journée touristique à Antigua), nous nous sommes finalement rendus à notre cimetière où en 2016, nous avions vu une camionnette de la police entrer avec un cadavre dans la boîte.
Ce cimetière est tout en blanc, avec des mausolées en quantité et des murs de cadavres. C’est très impressionnant à voir et c’est pourquoi nous tenions tant à y amener les filles. De plus, il est différent des autres cimetières du pays, du fait qu’ils sont généralement multicolores. Je n’ai malheureusement pas de photo à l’appui.
Après San Lazaro, nous nous sommes dirigés vers les marchés d’artisanat par la station des chicken bus. Nous nous sommes rafraîchis avec des thé glacés vraiment froids à un bar pittoresque, donnant sur la rue dans le marché local. Nous sommes rentrés après un délicieux morceau de chocolat guatémaltèque, noir pour Annie, Sandrine et moi, blanc pour Cassandre. En route vers l’hostel, nous avons donné tout ce qui nous restait de raisins secs et d’autocollants à une famille qui vendait des trucs sur le bord de la rue.
Une fois arrivé à Cucuruchos, nous avons donné tout de suite nos cadeaux et pourboires à nos chouchous, qui étaient tous là : nos deux préposées à l’entretien et cuisinières et Jonathan. Ils étaient aux petits soins avec nous.
Annie et moi avons posé notre geste irresponsable du voyage, en laissant les deux Perreault toutes seules dans la chambre. Une s’occupait sur Facebook, pendant que l’autre écoutait un film. Nous sommes sortis une vingtaine de minutes pour chercher du pain et de quoi mettre dessus. Ce faisant, nous avons acheté une pâtisserie à l’ananas pour Annie et un nuegado pour tout le monde (le même pénis qu’hier).
Lundi est déjà notre dernière journée à Antigua. Mardi c’est la Ciudad de Guatemala.
Pour lire la suite de ce voyage :
2018-07-16 - Les Photos du matin
2018-07-17 - Guate
2018-07-18 - Le retour