Filandia
Aujourd'hui après avoir perdu un peu de temps parce que je pensais que nous attendions le déjeuner de huit heures à l'hostel, nous sommes sortis manger à notre boulangerie habituelle, Norte Ricuras. C'était une petite erreur de communication, je croyais que nous nous étions entendus pour manger les crêpes du mardi (le menu change tous les matins). Ensuite, nous avons bravé le système de transport en commun urbain, qui fait concurrence à Sherbrooke au niveau de la compréhension pour débutant.
Aujourd'hui après avoir perdu un peu de temps parce que je pensais que nous attendions le déjeuner de huit heures à l'hostel, nous sommes sortis manger à notre boulangerie habituelle, Norte Ricuras. C'était une petite erreur de communication, je croyais que nous nous étions entendus pour manger les crêpes du mardi (le menu change tous les matins). Ensuite, nous avons bravé le système de transport en commun urbain, qui fait concurrence à Sherbrooke au niveau de la compréhension pour débutant.
Avec un peu d'aide, nous nous sommes rendus facilement au terminal d'autobus d'Armenia, pour prendre un transport vers le Parque del Café. C'est un parc thématique dans lequel il y a des sections adaptées à l'âge du visiteur. Il y a donc des manèges, un musée, des plantations à visiter. Par contre, aujourd'hui mardi le parc est fermé.
En nous branchant au wifi gratuit du terminal, nous avons commencé à chercher des alternatives de divertissement pour la journée. Les tours privés de plantation sont très chers, de 50$ à plus de 100$ canadiens par personnes. Nous avons préféré choisir un village voisin et prendre le bus à 2.25$ pour s'y rendre. Oui, nous sommes radins. Le choix du jour : Filandia.
Ce village a des points communs avec Salento, visité hier. Il base son économie sur le tourisme et les plantations de café, l'activité sociale se concentre autour du parc central et de l'église, il y a des jeeps partout, dans chaque rue il y a des cafés et des boutiques de souvenirs. Par contre, les prix étaient plus abordables et il y avait moins de monde en général.
En arrivant au parc central, les gens s'affairaient à démonter les installations des festivités de la veille, soulignant le 140e anniversaire du village. Dans l'église, Stéphane a allumé un cierge et se retournant me dit : «ça marche pas, tu es encore là». Nous avons pris un café en regardant la vie passer.
Ensuite, nous nous sommes rendus à un grand mirador, construit pour observer le paysage, mais une affiche indiquait que c'était fermé pour maintenance du 21 août au 7 septembre. Nous avons visité le cimetière qui se trouvait juste en face à la place. Nous avons continué à marcher dans les rues, puis après quelques erreurs de communication et de consignes avec des gens parfois aimables, parfois nonchalants (je perdais patience), nous sommes rentrés à Armenia.
Nous aurions pu descendre tout près de notre hostel, mais nous voulions revenir au terminal pour prendre de l'information sur les autobus vers Bogota, pour demain matin. Comme nous avions faim, nous avons mangé une soupe, puis nous avons cherché un guichet affichant le nom de la capitale.
Nous partons demain matin à sept heures. Nous sommes rentrés à pied. En passant devant la Federacion Nacional de Cafeteros de Colombia, c'était ouvert. Aujourd'hui je dois l'admettre, ce n'était pas pour visiter que je voulais y entrer, mais pour acheter une machette. C'est maintenant fait, j'ai ma Incolma, hecho en Colombia.
Le magasin est à un kilomètre du terminal d'Armenia, il nous en restait quatre à marcher jusqu'à l'hostel, une machette à la main. Pour compléter le malaise, nous nous sommes arrêtés au bar El Mirador pour un dernier petit café.
Au final ce n'était pas si mal, j'ai croisé plusieurs personnes qui pour une raison ou une autre, portait leur lame à la ceinture, prête à servir. La majorité était des hommes de plus de 50 ans.
Pour souper, nous sommes retournés au même restaurant qu'hier, El Alegre Portal. Nous avons varié le menu, Stéphane a pris un arepas rellana (rempli de viande effilochée), j'ai pris deux pinchos (brochettes de porc mariné). En revenant vers l'hostel, nous avons pris quelques trucs pour passer la journée de demain. C'est un trajet d'au moins huit heures qui nous attend.
Pour lire la suite de ce voyage :
2018-08-22 - Retour à Bogota
2018-08-23 - Cerro de Monserrate
2018-08-24 - Zipaquira
2018-08-25 - Café
2018-08-26 - Consultation populaire
2018-08-27 - Des musées et Monserrate de soir
2018-08-28 - L'or et les fleurs
2018-08-29 - Adieu la Colombie?