2018-07-09 - Témoins de Jéhovah et poulet frit

Ce matin nous avons fait la grasse matinée : les adultes jusqu’à 5h30, les filles jusqu’à sept heures. Notre programme du jour se résumait à marcher jusqu’à une église, dîner, aller au musée lacustre du lac Atitlan et souper. Une journée plutôt pénarde en perspective.

La marche vers l’église prenait au moins 20 minutes. En route, nous avons trouvé une épicerie, où nous avons acheté une collation. Nous nous sommes rendus au parc municipal de Panajachel pour la manger et nous avons été abordé par Pedro, un Hondurien marié à une Guatémaltèque. Il a vécu 47 ans aux États-Unis et il a travaillé auprès de compagnies pétrolières à différents titres, principalement cuisinier et peintre industriel.

À un moment il a fait signe à deux jeunes femmes de sa connaissance et elles se sont approchées. Une était Canadienne et s’appelait Jill, une était Américaine et s’appelait Ashley. Elles vivaient toutes les deux au Guatemala et elles y étaient pour promouvoir leur religion. Elles sont témoins de Jéhovah. C’est seulement en sortant du parc que j’ai remarqué le stand de brochures religieuses de Pedro. C’est assez commun dans le pays et un peu plus tard, nous sommes passés devant une église mormone. Le catholicisme est en perte de vitesse au Guatemala, mais pas le christianisme.

Pour le dîner, Sandrine et moi commencions à faire une fixation sur le poulet frit, étant donné la déception de samedi. Nous avons choisi un minuscule restaurant où Annie et moi étions allés en 2016, pour commander un Super Combo : 8 morceaux de poulets, des frites et de la salade de choux. Si la salade de choux goûtait trop la mayonnaise, le poulet et les frites étaient excellents.

Un peu de magasinage plus tard, nous étions au musée lacustre du lac Atitlan pour voir l’exposition, mais la dame responsable était partie à la banque. Il nous fallait repasser plus tard. Comme la journée était particulièrement chaude, nous sommes retournés à l’hôtel pour une baignade dans la piscine et un film-sieste. Les filles ont écouté le Bossu de Notre-Dame et Annie et moi avons dormi.

Après le Bossu et avant le souper, nous avons visité le musée. Un peu simple, il nous parle rapidement des villages autour du lac Atitlan, des types de volcans et nous montre des artefacts que nous croyions récupérés au fond du lac. Il y avait aussi une très belle maquette du lac, des volcans et des villages aux alentours. Nous sommes un peu restés sur notre faim. Nous espérions trouver un peu d’information sur les villages retrouvés sous l’eau (sur la publicité on parle de l’Atlantide maya), mais on nous a expliqué que la structure sociale pré-colombienne ne favorisait pas le tissu urbain que nous connaissons en occident.

En sortant du musée, il était temps de souper. Le choix s’est arrêté sur des chips et de la crème glacée, que nous avons dégusté au bord du lac. J’ai vu un rat entrer dans une bouche d’égout pendant le repas.

Nous sommes arrivés à Panajachel samedi. Dimanche c’était l’effervescence des marchés qui s’installent un peu partout. Le lundi, c’était beaucoup plus calme. Il y a moins de touristes, moins de stands, moins de circulation, moins de piétons. La ville était à nous.