2018-10-05 - Weta

Weta 

Weta Workshop est le studio à qui nous devons l’univers matériel et visuel des films du Seigneur des Anneaux et du Hobbit, ainsi que bien d’autres films comme District 9, Avatar, Power Rangers, Warcraft, ou King Kong. Les artistes y travaillant ont créé les accessoires, les créatures et les effets spéciaux, qu’ils soient pratiques, ou numériques. Aujourd’hui nous avons visité une partie des studios, dédiée aux amateurs, où un employé nous a parlé du processus créatif et des films auxquels Weta Workshop a contribué. 

Weta, c’est aussi un insecte endémique en Nouvelle-Zélande, qui est semblable à une très, très grosse sauterelle. Julie en parle avec beaucoup de dégoût, bien qu’il soit inoffensif. Nous n’avons pas eu la chance d’en voir, si ce n’est sous la forme de jouet, ou dans une exposition au musée d’Auckland. 

Nous aurions peut-être pu en voir lors de notre première activité du matin, puisque nous sommes allés dans au parc boisé du Mont Victoria, en plein coeur de Wellington. C’est dans cette forêt que les quatre Hobbits, Sam, Frodo, Merry et Pippin, se font presque prendre par un chevalier noir. C’est aussi là que Sam et Frodo font leur premier camp, après avoir quitté la Comté. Nous avons bien rigolé en recréant les scènes. Les nouveaux arrivants, Seamus Bourke l’Irlandais, Carol Faulk et Catherine Till les Américaines, sont très participatifs et sympathiques.

En sortant du parc, nous sommes montés en autobus vers le sommet du mont Victoria, pour profiter de la vue. Annie était bien contente d’y aller de cette façon, parce qu’avec raison, elle croyait que je lui aurais proposé de gravir jusqu’au sommet pendant notre temps libre de samedi. 

La vue sur la ville et le port était évidemment très belle. En redescendant, nous sommes allés à l’Aéroport, parce que Weta Workshop y a installé de grandes sculptures du Seigneur des Anneaux et du Hobbit. Il y a un Gandalf grandeur nature, sur un aigle géant et le dragon Smaug. Normalement, il aurait dû y avoir Gollum attrapant un poisson, mais il est en réparation. Pendant que nous y étions, quatre types sont entrés avec leurs bagages et chacun avait une grande cage contenant un berger allemand. J’étais trop gêné pour leur demander ce qu’ils faisaient. Nous avons aussi vu des gens en costumes, parce qu’en ce moment à Wellington, il y a une exposition qui s’intitule World of Wearable : le monde du portable. 

En sortant de l’aéroport, nous nous sommes dirigés vers le quartier Miramar, qui est une péninsule s’étendant dans le havre de Wellington. C’est là que se trouvent les studios de Weta Workshop et le cinéma Roxy. Ce dernier appartient à Richard Taylor, l’un des principaux fondateurs de Weta Workshop. 

Au cinéma, un employé nous a fait visiter la salle de projection et on nous a présenté un court métrage fait d’extraits de films, allant des années 1920 à aujourd’hui. Dans la section restaurant du Roxy, on nous a servi un dîner haut de gamme que les autres ont mieux apprécié que nous. Des extraits de films de Fred Astaire étaient projetés sur le mur à côté de notre table. En sortant, Annie et moi nous sommes achetés chacun un petit lava cake au chocolat, dans une boulangerie. 

C’était ensuite le temps d’aller à la Weta Cave, la boutique de souvenirs des studios. J’ai vécu une petite déception, parce que j’avais une toute autre image en tête. Je m’attendais à plus de répliques des accessoires utilisés dans les films. C’était simplement une boutique de souvenirs. Une belle boutique, mais je pense que mes attentes étaient trop élevées. La grande majorité des quelques répliques étaient fabriquées en Chine. Il y avait un exemplaire de l’épée de Boromir, terminée il y a seulement quelques jours, forgée par Peter Lyon, l’artisan qui a fait les armes originales utilisées dans les films. Le coût : 24999$. Le reste était composé de figurines, de livres, de t-shirts et autres articles promotionnels des films sur lesquels les studios ont travaillés. 

Nous avons quand même réussi à dépenser plusieurs centaines de dollars pour des livres, des images, des cartes et autres babioles. Pourquoi se priver? Après plus d’une heure dans la boutique, nous nous sommes dirigés vers un espace des studios qui est ouvert au public. 

Matt, notre guide originaire d’Afrique du Sud, était vraiment drôle, avait plein d’histoires à raconter et son Star Wars préféré était le Retour du Jedi, comme moi. Quand il ne guide pas un groupe de touristes, il travaille en tant que peintre pour Weta. Il dit adorer son poste, parce que tout ce qui se fait dans les studios, passe impérativement par le département de la peinture, pour finaliser l’apparence. Nous n’avions pas le droit de prendre de photo, mais nous avons pu toucher des objets qui ont servi aux tournages : armes, prothèses en silicone, casques. 

À la fin du tour, on nous a remis en cadeau, des oreilles d’elfe ou de hobbit. Ceux qui le voulaient, pouvaient se faire appliquer les prothèses pointues, par une maquilleuse de la place. Joris a été le premier à le faire. 

Au retour dans l’autobus, Julie a fait passer une enveloppe, pour collecter le pourboire de Craig. Il nous quitte à la fin de notre séjour à Wellington. Il nous conduira au traversier dimanche et ensuite, il retournera à Auckland. Nous avons laissé 50$ à deux. 

Pour souper, Annie avait envie de pizza. Nous avons trouvé sur Google Maps, un Domino qui n’était pas très loin. Nous avons fait quelques détours par des rues résidentielles derrière l’hôtel et passé devant le Embassy Theater pour nous rendre à la pizzéria. Le Embassy est l’endroit où les soirées premières se tiennent en Nouvelle-Zélande. Julie nous en parle souvent et elle a souvent fait la route d’Auckland à Wellington, simplement pour voir les vedettes sur le tapis rouge. 

Une fois au Domino, nous avons commandé une pepperoni fromage et avons été un peu surpris quand la caissière nous a donné le prix : 5$. Elle n’était pas grosse et n’avait pas beaucoup de fromage, mais quand même, 5$ était un prix fort raisonnable pour un souper à deux. Nous l’avons trouvé meilleure au Domino d’Antigua au Guatemala. La différence est que là-bas, c’est un produit de luxe et ici, c’est un produit à bas prix. 

Nous sommes passés à l’épicerie pour acheter des barres de chocolat et sommes ressortis avec un dessert style brownie, couvert de caramel et de morceaux de biscuits au chocolat. C’était délicieux, mais nous nous sentions un peu lourd après l’avoir mangé. En rentrant à l’hôtel, nous avons croisé Joris. Il portait encore fièrement ses oreilles pointues. 


Pour lire la suite de ce voyage : 

2018-10-06 - Daniel Reeve

2018-10-07 - Traverse du Nord au Sud

2018-10-08 - Bijoux et randonnée

2018-10-09 - Route, quiz et bains

2018-10-10 - Edoras

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