2018-08-10 - El Morro de Tulcan

El Morro de Tulcan

Nous nous sommes réveillés avec les deux types qui quittaient la chambre à six heures et demi. L'un d'eux semblait bien mal en point, si nous en croyons les sons qui venaient de la salle de bain. Pour notre santé intestinale, nous prenons des probiotiques à tous les matins et en ajoutons au besoin, lorsque nous avons des doutes sur la qualité de ce que nous venons d'ingurgiter. 

Jusqu'ici, tout va bien. 

La zone touristique, de laquelle il nous a été déconseillé de sortir, se limite à un périmètre de cinq par dix rues autour du parc central. Il nous a fallut environ 15 minutes hier pour en sortir. Avant d'aller déjeuner à notre boulangerie favorite à l'extérieur des rues sécuritaires, nous sommes allés monter El Morro de Tulcan. C'est une coline d'où la vue de la ville est très bonne. À cette heure, nous pouvions profiter du calme et de la lumière du lever de soleil, que nous avions dans le dos. 

Quelques photos plus tard, nous étions assis bien tranquille pour manger. Je n'ai pas l'habitude de faire ça, mais ce matin nous avons pris plus d'une heure pour avaler deux pâtisseries et boire nos café et chocolat chaud. Il y avait tout une vie qui se déroulait devant nous et nous aimions bien la regarder. 

Une des choses qui a retenu notre attention est le service de transport par moto. Des gens, pour la plupart des hommes, se tiennent aux intersections avec leurs motos. Ils attendent là jusqu'à ce que d'autres gens, pour la plupart des femmes, leurs demandent une «ride». C'est une façon comme une autre de rentabiliser une moto. 

Il y a aussi ces gens qui arrivent avec leurs stands sur roues et qui se mettent en place pour la journée. Ils vendent des minutes de cellulaire, des fruits coupés, des bonbons, des repas chauds, du café, des cigarettes, etc. 

Après l'achat d'un jus, nous sommes partis pour aller nous installer au Parque Caldas, du nom d'un homme assez important pour avoir une statue de bronze. En chemin pour la parc, Stéphane s'est acheté un étui en cuir pour son couteau suisse. 

Le reste de la journée se résume en ceci : marche. Nous avons visité un marché de produits frais. Chez plusieurs vendeurs, j'ai vu ces grosses briques qui me faisait penser à des pains de sucre d'érable, en beaucoup plus gros. J'ai décidé de demander si c'était du sucre. Je vais voir une dame et lui dit en pointant le produit : «azucar?» Elle me répond : «Panela». Elle en gratte un bout avec ses doigts et me le donne pour que je le goûte. Moi, le con, je le bouffe. 

La dame n'était pas plus sale ou plus méchante qu'une autre, mais elle manipule de l'argent, des boîtes, des fruits et légumes non lavés toute la journée. Un bel ensemble de sources de contamination. Un gracias plus tard, Stéphane est plié en deux et me demande si je me sens bien. J'ai pris une deuxième capsule de probiotiques. 

Plus tard au souper, nous avions devant nous deux grands verres de jus maison. Stéphane l'a bu. Il a prit une deuxième capsule de probiotiques. Maintenant, est-ce efficace? Nous vous le dirons demain. 

Nous avons terminer notre journée d'exploration comme nous l'avions commencé, en montant El Morro de Tulcan. De cette façon, nous avions la lumière du coucher de soleil.


Pour lire la suite de ce voyage : 

2018-08-11 - Silvia

2018-08-12 - Cerro de las Tres Cruces - Popayan

2018-08-13 - Termales Aquatibia

2018-08-14 - Cali

2018-08-15 - La machette colombienne

2018-08-16 - Cerro de las Tres Cruces - Cali

2018-08-17 - Buga

2018-08-18 - Les hamacs

2018-08-19 - Armenia

2018-08-20 - Salento

2018-08-21 - Filandia

2018-08-22 - Retour à Bogota

2018-08-23 - Cerro de Monserrate

2018-08-24 - Zipaquira

2018-08-25 - Café

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2018-08-27 - Des musées et Monserrate de soir

2018-08-28 - L'or et les fleurs

2018-08-29 - Adieu la Colombie?