2018-09-19 - Escale à Maui

Escale à Maui

Nous avons mis le cadran à six heures ce matin, parce que nous voulions voir Maui s’approcher. Cette île est notre première étape dans les îles d’Hawai’i. Nous étions encore loin et le bateau avançait à la moitié de sa vitesse normale, alors nous sommes allés déjeuner, avant de revenir pour prendre des photos du paysage.

Nous avons vu le bateau du pilote côtier s’approcher pour venir prendre les commandes du Legend, pendant les manoeuvres d’accostage. L’heure prévue pour pouvoir sortir, était neuf heures. Jen, la directrice du divertissement, nous a averti qu’il y aurait du retard et une fois que les portes furent ouvertes, elle nous a demandé encore un peu de patience, puisqu’une urgence médicale devait être évacuée en premier.

Nous étions sortis à 9h30. C’est facile de sortir, il n’y a qu’à montrer et faire scanner notre carte, qui est aussi notre clé de chambre. À Maui, nous débarquons dans un port commercial, au milieu des conteneurs de freight, des réservoirs de carburant et des entrepôts délâbrés. Nancy Caruso nous en avait déjà parlé.

Devant le port il y avait un centre commercial, le Maui Mall, où nous avons pu utiliser une connexion internet de 30 minutes, pour trier nos courriels et envoyer quelques messages. À la toilette du Whole Foods, j’ai parlé avec Alex, un afro-américain de Philadelphie, qui commençait à trouver le temps long sur le bateau. Il en était à sa troisième visite à Hawai’i.

Une fois nos petits messages envoyés, nous avons remonté la rue Ka’ahumanu sur quatre kilomètres, pour nous rendre sur la rue Market à Wailuku, voisine de la ville portuaire de Kahului. Il y avait là une petite zone touristique, recommandée par le Top 10 de Maui, publié par les Guides Voir (en anglais DK).

La marche était plutôt pénible, à cause de la chaleur. Nous sommes content de l’avoir fait pour la vue et ça nous a permis de voir qu’il y a des poulets en liberté partout. La rue Market est toute petite et nous sommes entrés dans une boutique d’art climatisée. Nous y avons rencontré Coleen, dont le mari porte le nom de Davignon. Elle avait un bébé chat gris et blanc. Elle nous a demandé si nous cherchions une place pour manger, puisqu’il était midi.

Nous n’avions pas fini de lui dire oui qu’elle sortait de sous son comptoir, une pile de menus de ses restaurants préférés aux alentours. Nous avons choisi le plus proche et y avons partagé un croissant à la dinde, avec mayonnaise aux canneberges et provolone fondu. C’était vraiment délicieux et nous sommes retourner voir Coleen pour lui dire.

En même temps, nous lui avons demandé si elle connaissait le système d’autobus de l’île et comme la réponse était non, elle a fait une recherche en ligne et nous a fait imprimer l’horaire et la carte des différentes lignes. Pour la remercier, nous avons acheté une carte avec un dessin traditionnel. C’était la seule chose qui se situait dans les limites de notre budget.

Pendant qu’elle emballait notre achat, Coleen s’est excusée de Trump et j’ai jeté un peu d’huile sur le feu en lui demandant s’il était apprécié. À un moment, elle avait les larmes aux yeux. Nous sommes quand même dans l’état d’Obama. Elle croit que les élections de mi-mandat prouveront que Trump n’est pas supporté par la majorité. À suivre.

Après la très belle boutique de Coleen, nous sommes allés manger chacun un sundae du McDonald. Non loin de là, il y avait l’église de Ka’ahumanu dans laquelle il était impossible d’entrer, mais dont le terrain était très beau. Nous nous sommes ensuite dirigé vers le musée de la Maison Bailey, un peintre missionnaire mort depuis longtemps.

L’exposition était très ordinaire, mais la maison, le terrain, la boutique et les employés du musée valaient le déplacement. Nous avons dépensé un peu et nous leur avons demandé de nous appeler un taxi pour rentrer au Maui Mall. C’est bizarre parce que personne ne savait où téléphoner pour avoir un taxi. L’employée à la réception a d’abord appelé une dame travaillant dans les bureaux du musée, pour qu’elle fasse la recherche. Cette dame est ensuite venue porter un papier avec des numéros.

C’est la compagnie La Bella qui est venue nous chercher dans une voiture de marque Scion. Il a fallut 12.50$ et 2.50$ de pourboire pour se rendre à destination. Au centre commercial, nous avons vu d’autres passagers, mais aussi plusieurs employés qui en avaient profités pour aller magasiner et prendre un peu de bon temps à terre.

Notre accès à Internet étant épuisé, nous sommes retournés au bateau. C’est un peu plus compliqué d’y revenir, puisqu’il faut montrer son passeport à la sécurité et il faut passer par deux détecteurs, pour s’assurer que nous ne rapportons rien d’illégal à bord. Dans notre chambre, il y avait une tortue en serviette sur le lit.

Pour souper, nous étions seuls avec Lilo & Stitch. Ils mangent toujours le steak, avec un extra de sauce barbecue. La salle à manger était beaucoup plus calme qu’à l’habitude, étant donné que le bateau appareille à 23 heures. Pambudi, notre serveur que nous savons maintenant Indonésien, s’amusait à faire des tours de magie, des énigmes et des animaux en serviettes de table pour tout le monde.

TJ était très impressionné et nous lui cacherons qu’après leur départ, Pambudi nous a fait un tour de cure-dent brisé et réparé dans une serviette de table. Il serait très déçu étant un amateur de magie. Il y avait d’ailleurs un spectacle de magie ce soir, mais nous l’avons manqué parce qu’il est tard et que notre journée nous a tué.

Nous nous sommes contentés d’un spectacle sur les différentes cultures polynésiennes, offert par des artistes locaux. Tout cela dans notre salle de spectacle sur le bateau.