Diamond Head et la plage
Ce matin à cinq heures, nous ne dormions plus. Nous avons dormi sans couverture, parce qu’il fait chaud dans notre chambre sans climatisation. La dernière fois que j’ai eu chaud comme ça, c’était à Cali avec Stéphane, mais la nuit nous avions un répit. Ici, nous sommes toujours mouillés.
Nous sommes sortis déjeuner à sept heures, parce que c’est l’heure où la cuisine ouvre. Nous avons demandé à notre hôte comment nous rendre au cratère de Diamond Head et il nous a dit de prendre l’autobus numéro 23, à un coin de rue d’ici, en face du ABC Store.
En face du ABC Store est probablement l’indication la plus vague qui soit à Hawai’i. Il y en a partout, plus que nos Tim Horton. Ce sont des espèces de dépanneurs qui vendent autant des souvenirs, que des maillots de bain, ou des salades préparées. Nous avons quand même trouvé le bon. Le premier autobus qui a passé portait le numéro deux et il se rendait aussi à Diamond Head. Nous l’avons pris et en 15 minutes étions au pied du cratère. Un autre couple de touristes est sorti avec nous et je leur ai dit que nous les suivions. Ils m’ont répondu que c’était super, parce que nous allions nous perdre ensemble. Avec l’aide d’un Hawaïen tirant son caniche par la laisse, nous avons pris la bonne direction et avons perdu de vue l’autre couple.
Ancien volcan érodé, le centre de Diamond Head était une base militaire en grande partie contaminé au plomb (source : Nancy Caruso). Aujourd’hui devenu un parc national, il est possible d’accéder à la partie décontaminée et de faire l’ascension jusqu’à d’anciens bunkers de la Deuxième Guerre mondiale, qui surplombent la baie de Waikiki.
En sortant de l’autobus, on commence par emprunter la route, avant de passer dans un tunnel qui nous fait traverser vers l’intérieur du volcan. On passe un kiosque pour payer notre entrée à un dollar par personne. Ceux qui viennent en voiture payent plus cher.
De là, il faut emprunter un long sentier en zigzag, 175 marches, un tunnel à peine large pour deux personnes et nous arrivons au sommet. La vue était géniale et nos vêtements trempés, comme tout le monde. En sortant du parc il était 10 heures et les touristes commençaient à arriver en masse.
Nous avons repris l’autobus numéro deux et sommes descendus pour aller au Pantry Food, l’épicerie de la veille. Nous avons acheté ce qu’il nous fallait pour dîner, souper et faire nos tartines pour l’avion demain.
La faune humaine de cet hostel est très intéressante. À part les habituels jeunes en rut, il y a un couple avec un bébé d’un an, dont la femme est enceinte. Il y a une femme asiatique seule avec sa fille et une femme noire, aussi seule avec sa fille. Il y a un type dans la quarantaine qui utilise Linux sur son ordinateur, mais je ne lui ai pas parlé. Hier il y avait une famille asiatique, dont la plus jeune fille faisait ses devoirs sur un coin de divan.
En après-midi, nous avons profité de la plage de Waikiki. Il fallait quand même se baigner dans le Pacifique. L’hostel nous a fourni une serviette que nous avons laissé sur le bord de l’eau pendant la baignade, avec nos gougounes, mon t-shirt, la robe d’Annie et la clé de notre chambre. Manquant un peu de courage pour affronter les vagues, nous sommes allés dans un espace protégé par un grand brise-lame. Toutes nos affaires étaient encore là à notre sortie de l’eau.
Si ce n’était du soleil plombant, nous aurions pu y rester des heures. L’eau était chaude, les grosses madames se faisaient rouler sur la plage par les vagues, tout le monde était relax. En sortant il y avait des douches pour rincer le sable infiltré dans les craques.
De retour à l’hostel, l’employé en service nous a bien averti de ne pas monter de sable dans la chambre. Il préfère balayer devant la porte. Nous le comprenons. Après souper Annie a terminé Jurassic Park, qu’elle avait commencé hier. Puis, c’est notre dernière soirée hawaïenne. Nous avons déjà commandé notre taxi qui passera nous prendre demain matin à 4h30. C’est le même chauffeur qu’hier, il nous avait laissé sa carte.
Hawai’i, c’est fini, la Nouvelle-Zélande nous attend.
--
--
Le décalage est très important entre l'Amérique du Nord et la Nouvelle-Zélande. Je mettrai un texte en ligne aussitôt que je le pourrai, à partir d'Auckland.
Pour lire la suite de ce voyage :
2018-09-26 - Journée perdue
2018-09-27 - Vol vers Auckland
2018-09-28 - Première journée à Auckland
2018-09-29 - Jardins et musée
2018-09-30 - Mount Eden et magasinage
2018-10-01 - La communauté des geeks
2018-10-02 - Hobbiton
2018-10-03 - Trollshaw et le Mordor
2018-10-04 - L'entrée d'Erebor et la pêche de Gollum
2018-10-05 - Weta
2018-10-06 - Daniel Reeve
2018-10-07 - Traverse du Nord au Sud
2018-10-08 - Bijoux et randonnée
2018-10-09 - Route, quiz et bains
2018-10-10 - Edoras
2018-10-11 - Pelennor Fields et Laketown
2018-10-12 - L'Unique
2018-10-13 - Fangorn et la Dissolution de la Communauté
2018-10-14 - Kiwi Birdlife Park
2018-10-15 - Isengard
2018-10-16 - Quitter la Terre du Milieu