2018-08-09 - Popayan

Popayan

Sept heures d'autobus aujourd'hui, de Pasto à Popayan. La distance à parcourir entre ces deux villes est de 250 kilomètres. C'est la même distance qu'entre Magog et Québec, qui se fait normalement en deux heures et demi. Nous avons vu les plus beaux paysages du voyage (jusqu'à présent du moins). Les Andes, comme dans les Mystérieuses Cités d'or. Même notre autobus s'appelait le Super Condor. 

La vendeuse de billet nous a recommandé de prendre des sièges du côté droit, pour profiter au maximum de la vue. Finalement, il y avait de quoi voir de tous les côtés. Par chance, pour le meilleur bout de la route nous avions tout l'arrière du bus pour nous, parce qu'en prenant les photos, nous étions propulsés d'un siège à l'autre. 

Le trajet était intense (j'admets avoir pris une Gravol avant de partir le matin). Nous roulions souvent à quelques mètres seulement de la falaise. La route s'accrochait au flanc des montagnes et serpentait d'un versant à l'autre. C'était surréel. Nous avons vu des orangers. Un vieil homme arrivant d'on ne sait où avec sa machette à la ceinture, se promenait avec sa chienne noire. J'ai vu un jeune couple s'embrasser sous un pont, pendant une baignade dans la rivière. 

À une heure trente de notre destination, le chauffeur a décidé d'arrêter dîner avec son co-pilote (je l'appelle comme ça parce que sa description de tâche n'est pas claire). Nous commencions à trouver le temps long et appréhendions un peu notre trajet d'Armenia à Bogota, qui devrait nous prendre 12 heures, un peu plus tard dans le voyage. Nous verrons si nous le coupons en deux, en annulant une nuit à Bogota. À suivre. 

Une fois à Popayan, la moitié des passagers est resté dans l'autobus pour continuer vers Cali. Nous avons pris un taxi pour l'ArteHostel Popayan. C'est beau et propre, mais il n'y a pas de déjeuner. Nous devrons nous débrouiller avec les boulangeries en ville ou du gruau. 

Nous sommes parti chercher de l'argent, parce que nous commençions à arriver au bout de notre premier retrait de 550000 pesos, datant de notre arrivée à l'aéroport de Bogota. Trois guichets plus tard, nous avions notre argent. Le premier n'a pas fonctionné et le deuxième n'a pas pris la carte de Stéphane. Nous avons parcouru un peu les rues de la ville et avons vécu un choc. 

Popayan est une ville riche, étudiante, touristique, proprette, glamour quoi. Il y a des enfants gâtés, des hippies qui fabriquent des bracelets ou jouent de la guitare mal accordée et sans oublier ceux qui chantent. Les boutiques vendent des vêtements signés et autour du parc central, il y a bien une dizaine de banques. Rien à voir avec notre Pasto que nous venons de quitter. 

En cinq minutes, nous avions vu plus de touristes qu'en quatre jours à Pasto (sans exagérer). Pour souper, nous nous sommes un peu écarté de la zone centrale. Ça nous a permis de trouver deux boulangeries, une pour des empanadas et une pour un beigne au caramel. 

Dans la première boulangerie, nous avons demandé à la serveuse de nous écrire les mots qu'elle dit à tous les clients qui entrent et que nous entendons partout depuis notre arrivée : A la orden. 

À votre service.


Pour lire la suite de ce voyage : 

2018-08-10 - El Morro de Tulcan

2018-08-11 - Silvia

2018-08-12 - Cerro de las Tres Cruces - Popayan

2018-08-13 - Termales Aquatibia

2018-08-14 - Cali

2018-08-15 - La machette colombienne

2018-08-16 - Cerro de las Tres Cruces - Cali

2018-08-17 - Buga

2018-08-18 - Les hamacs

2018-08-19 - Armenia

2018-08-20 - Salento

2018-08-21 - Filandia

2018-08-22 - Retour à Bogota

2018-08-23 - Cerro de Monserrate

2018-08-24 - Zipaquira

2018-08-25 - Café

2018-08-26 - Consultation populaire

2018-08-27 - Des musées et Monserrate de soir

2018-08-28 - L'or et les fleurs

2018-08-29 - Adieu la Colombie?