2018-09-13 - Vancouver et Carnival Legend

Vancouver et embarquement sur le Carnival Legend

Ce matin le déjeuner était inclus au Victorian Hotel : céréales, gauffres à toaster, pâtisseries, café, eau citronné. Nous sommes sortis une fois nos sacs bien prêts pour quitter l’hôtel à 11 heures. Nous avons parcouru Vancouver et ce faisant, nous avons vu deux IGA qui n’ont rien à voir avec Sobeys, magasiné des écouteurs qui coupent le son ambiant, mais abandonné l’idée devant le prix, admiré le Fairmount Vancouver, bu un moccachino et un chocolat chaud, vu une statue de Terry Fox devant le stade de soccer.

Après cette marche assez bien remplie, nous sommes retournés à l’hôtel pour sortir nos bagages de la chambre. Comme ils entreposent nos sacs dans la salle où nous mangeons le déjeuner, nous ne pouvions pas le faire avant de partir marcher le matin. Nous avons oublié de laisser un pourboire dans la chambre.

Une fois notre check-out terminé, nous sommes repartis vers Chinatown avec l’idée de s’acheter de quoi dîner à bord du bateau. Avant d’arriver dans le quartier, nous avons fait un arrêt dans une boutique qui vendait de l’art amérindien. Ensuite nous avons remonté la rue Pender et non la Hastings. Malgré cela, nous avons vu un type qui fumait du crack.

Nous sommes retournés au restaurant-boulangerie où nous avions mangé un dessert la veille et nous avons décidé de dîner sur place, au lieu de rapporter de la bouffe au bateau. La serveuse nous a servi un grand thé chacun avant de nous apporter des dumplings au porc. Annie a fini avec un cône à la crème et moi avec un bun nature.

En nous levant de table, Annie a échappé ses lunettes de soleil et en a perdu une vis. Il ne nous restait pas beaucoup de temps pour régler ce nouveau problème, mais nous étions dans Chinatown. Cinq minutes après, nous avions une nouvelle paire de lunette à 4.99$. Nous sommes allés récupérer nos quatre sacs North Face et avons pris, à pied, le chemin du terminal de croisière de Vancouver.

L’embarquement se fait en quatre étapes : dépôt des bagages (deux minutes), enregistrement (cinq minutes), sécurité (20 minutes), douane américaine (une heure). Pendant que nous attendions pour la douane, nous avons vu un couple dont la femme portait un chandail à capuchon couvert de Stitch, le petit extra-terrestre bleu de Disney dont les aventures se passent à Hawai’i, sur la musique d’Elvis. Un voyage de rêve pour elle, de toute évidence.

Quand nous sommes enfin arrivés à notre chambre, la 4147, notre clé nous attendait. Nos bagages ont suivi environ une heure plus tard. Nous avons une vue obstruée par les bateaux de sauvetage. Je suis un peu déçu parce qu’en achetant nos billets, il était question de portes françaises, mais ce sont en fait de grandes baies vitrées, impossibles à ouvrir. Au moins, nous avons la lumière du jour et une vue partielle sur la mer. Nous sommes à deux pas de la salle de spectacle et sous notre chambre, il n’y a que les boutiques chics. Notre steward s’appel Samosir et il est d’Indonésie.

Après nous être approprié notre espace, nous avons exploré et trouvé le buffet, la salle à manger pour notre souper et à 16 heures, c’était la pratique d’évacuation. Cordé en quatre rangées sur le pont principal, nous avons écouté les instructions par intercom et regardé un employé de Carnival nous montrer comment se mettre le gilet de sauvetage. Chaque gilet a un sifflet, parce qu’ils ont vu la fin de Titanic et savent comment Rose a été sauvée (interprétation libre). Devant nous, un type portait un t-shirt sur lequel était imprimé un uniforme de capitaine et une casquette blanche assortie. J’ai faillit lui demander une photo avec moi.

Après l’exercice fascinant, nous nous sommes changés en cruise casual. Annie en jeans propres et blouse noire, moi aussi en jeans, avec une chemise. Les critères officiels sont assez vagues, ce qui fait que les gens sont arrivés en short, espadrilles, t-shirt Harley Davidson ou chemise hawaienne. Ça nous a donné l’impression d’être dans un tout inclus à Cuba, plutôt que sur une croisière. Les standards de la Cunard en 2014 sont très, très loins.

En arrivant dans la salle à manger, on nous dirige vers notre table, la 115. Nous nous attendions à une table pour deux. C’était une table pour six. Nous sommes assis avec Roy et Elizabeth. Nous savons déjà qu’ils viennent d’Ohio, que Roy mange deux entrées et deux plats principaux, qu’ils ont déjà fait d’autres croisières et qu’ils n’ont jamais été assis à une table pour deux pour souper.

Il devrait y avoir deux autres personnes à notre table, mais ce soir elles étaient absentes. Nos serveurs sont Munir et Pambudi, que je crois Indiens. Annie a pris pour entrée une bisque froide aux fraises, pour plat principal, le poulet rôti et pour dessert, un truc au caramel. J’ai pris la chaudrée de maïs, la lasagne aux légumes et une assiette de fromages.

Pendant le souper, nous avons senti les moteurs démarrer sous nos pieds, puis à un moment, le paysage a commencé à changer. En sortant de table, nous sommes allés voir le bateau passer sous le Lions Gate Bridge. Nous avons passé environ une heure sur le pont à regarder le paysage, puis nous sommes rentrés nous réchauffer avec un chocolat chaud et un thé.

Nous avons terminé la soirée avec le spectacle d’accueil dans la salle Follies. En sortant, nous avons profité des spéciaux sur la marchandise de la croisière précédente en Alaska, en achetant deux foulards (cramones) et un sac en jute avec des orignaux dessus. En nous couchant, nous avons reculé nos montres d’une heure.