2018-08-06 - Les rues, les desserts et une limonade

Les rues, les desserts et une limonade

Il s'est passé bien peu de choses aujourd'hui, sinon beaucoup de marche. Après le déjeuner inclus, nous sommes partis vers le terminal d'autobus, pour prendre de l'information sur notre destination de demain et notre départ de jeudi vers Popayan.

La ville qui nous paraissait morte hier, grouillait de monde aujourd'hui. Tout était ouvert et il y avait des bouchons de circulation partout. Même notre rue que nous croyions isolées, étaient remplies de camions. Nous avons pu constater que nous sommes dans un quartier où transit des produits agricoles. Dans chaque petit entrepôt, des employés s'affairaient à trier des haricots, du maïs ou du café.

Stéphane a pu voir ses premiers chicken bus, un peu comme au Guatemala. En cherchant une place pour dîner, nous avons vu trois jeunes se faire contrôler par la police, au Parque Bolivar. Nous avons trouvé un restaurant pour manger des empenadas et un rallena (une boule de patates pilées frite, dans laquelle il y a du riz et un oeuf dur). En sortant, Stéphane a demandé la recette de la salsa maison et il l'a eue. Pour le dessert, nous avons mangé des gâteaux dans une pâtisserie.

Nous avons vu une très belle église, mais comme nous nous déplaçons toujours au hasard, nous ne sommes pas capable de dire laquelle c'était sur la carte. Il ne faut pas oublier que nous avons regardé des magasins de motos, serré la main d'un policier après qu'il ait refusé que nous prenions le commissariat en photo, reçu un service à la clientèle exceptionnel en achetant un squeegee pour la douche, vu un chien courir sous un tracteur, acheté ce que nous pensions être des biscuits pour réaliser que c'était du pain sec, fait de la limonade, échangé trois fois la même pièce de monnaie en se remboursant des achats, passé pour un couple gai, cassé un presse citrons, mangé des chips au poulet qui goûtent les os bouillis, eu un fou rire en réalisant que le premier jet de mon texte était vraiment trop nul, réécrit un texte et finalement, j'ai lavé mes bobettes sales.

Il s'est donc passé plus de trucs que je ne le pensais. Mon inspiration était simplement absente. En souhaitant faire mieux demain.