2018-11-11 - Bouddhanath Stupa

Bouddhanath Stupa

Annie s’est réveillée à deux heures du matin. Comme il y avait du patinage artistique à regarder, elle ne s’est pas rendormie. Je me suis aussi réveillé très tôt, mais j’ai réussi à me rendormir jusqu’à cinq heures. M’étant couché à 19 heures hier soir, ça me faisait une très bonne nuit de sommeil.

Pendant qu’Annie regardait les patineuses se démener sur la glace, je regardais les options d’activités pour la journée. J’ai commencé par regarder des listes des meilleures adresses où manger des momos. Ensuite, inspiré par les quelques petites stupas vues dans le quartier touristique, ces dômes bouddhistes, j’ai cherché l’emplacement de celle qui se trouve sur toutes les publicités de Kathmandu. J’ai trouvé et nous avons regardé la carte pour voir comment nous y rendre à pied. De plus, il y avait juste à côté, un restaurant reconnu pour ses momos.

Entre la fin des patineuses en solo et le début des couples, nous avons commandé et mangé nos omelettes natures. J’en ai profité pour payer la note de l’hôtel et pour demander des informations sur le transport vers Bandipur et Pokhara. J’ai aussi demandé comment se rendre à Nagarkot, un village offrant une impressionnante vue sur l’Himalaya, à une heure de Kathmandu.

Le propriétaire de l’hôtel m’a expliqué comment nous pouvions nous y rendre, mais a plutôt suggéré d’attendre d’être à Pokhara et d’aller à Sarangkot. C’est plus près de Pokhara que Nagarkot ne l’est de Kathmandu, il semblerait que le lever du soleil y soit magnifique et la vue sur les montagnes est plus belle encore.

Après le déjeuner et le patinage, nous avons entrepris une marche de presque deux heures, pour nous rendre à la Bouddhanath Stupa. Annie a pour la première fois porté son masque à poussière. Nous avons vu un arbre pousser sur un temple hindou. Nous avons vu une statue en l’honneur d’une femme sherpa. Un jeune de 11 ans a essayé de nous rabattre vers une boutique-école d’art où ils peignent des mandalas. Une femme a voulu que nous entrions dans une épicerie pour acheter du lait à son bébé, mais nous avons refusé. Nous avons appris à traverser les rues en véritables locaux.

C’était une marche très agréable. La température est vraiment très bonne : autour de 20 degrés et le ciel bleu pour nos photos. Pour entrer à la Bouddhanath Stupa, il faut payer 400 roupies par personne. Le prix pour les Népalais est de 70 roupies. La stupa est entourée de restaurants et de boutiques touristiques, parce qu’elle est, avec raison, un des sites les plus populaires de la ville. Elle est classée au patrimoine mondial de l’UNESCO.

À notre première journée, Ornella et Pierre nous avaient expliqué qu’il était de mise de toujours marcher dans le sens des aiguilles de l’horloge autour des stupas. Après avoir complété notre premier de multiples tours, nous avons décidé de profiter du Café du Temple pour ses momos reconnus.

Il était tôt et nous aurions la paix sur la terrasse, surplombant la stupa. Le serveur en manteau au motif de camouflage nous a remis un menu sans cérémonie. Il n’y avait que des déjeuners. Je lui ai dit que nous voulions des momos. Il m’a répondu que ça irait à 15 heures. Nous avons profité de la toilette et nous sommes partis.

Un peu plus loin, le café Flavor avait l’air intéressant, mais ne servait pas le plat recherché. Le serveur sourd et muet nous a indiqué un autre restaurant, que nous n’avons pas trouvé. Nous avons finalement choisi le Namaste Café et Restaurant, où nous avons partagé une assiette de momos au poulet, cuit à la vapeur. Deux moines bouddhistes sont entrés un peu après nous.

En recevant notre assiette, nous avons confirmé une chose que nous soupçonnions : hier, on nous a servit des momos surgelés. Ceux d’aujourd’hui étaient bien meilleurs : le remplissage n’avait pas l’air de chair à saucisse, les baluchons n’étaient pas parfaitement refermés par une machine, le goût était excellent, la table était crasseuse.

Après le dîner, nous avons marché encore autour et sur la stupa, tout en fouinant dans les boutiques souvenirs qu’il y a partout. Nous avons constaté de nouveaux cas de contrefaçon avec les compagnies Quechua et Fjällraven. Il y en a sans doute beaucoup d’autres, mais ce sont les noms que nous connaissons.

En sortant du site de Bouddhanath, il était 14 heures. Une autre femme nous a demandé, non pas de l’argent, mais un repas dans une petite épicerie tout près. Nous avons encore refusé. Le matin, en étudiant notre itinéraire, nous avions eu l’idée de pousser la marche encore, pour nous rendre au temple de Pashupatinath. Nous l’avons fait, mais les seules choses auxquelles cela nous aura servi, c’est de trouver un rasoir dans un dépanneur, de croiser des vaches dans la rue, de voir notre premier singe népalais et de rentrer en taxi.

Le temple de Pashupatinath est très beau et semble valoir la peine d’être visité. Une fois là-bas, nous n’avions plus l’énergie pour en faire le tour. Nous avons trouvé un taxi qui, pour 500 roupies, nous a ramené à deux pas de notre hôtel.

En négociant le prix, un passant s’est mêlé de notre conversation. Sur la carte de la ville, nous lui avons montré notre destination. Il a bien prononcé le nom du quartier où nous nous rendions au chauffeur et il nous a confirmé que le montant à payer était correct. À voir sa réaction, nous aurions pu faire baisser un peu, mais 500 roupies font six ou sept dollars, ce que nous trouvions fort acceptable, connaissant la distance à parcourir.