2018-11-10 - Le vrai jour 1

Le vrai jour 1 

Un décalage horaire de 10h45, ça vous défait une horloge interne. Couché à 23 heures, je me suis réveillé à 3h30, sans pouvoir refermer l’oeil. Comble du malheur, pas d’électricité et surtout, pas d’Internet pour tuer le temps. Le courant avait coupé pendant que j’étais à l’ordinateur la veille, mais les routeurs et l’éclairage semblent fonctionner sur une batterie d’urgence. 


Une fois que celle-ci est épuisée, plus de lumière, plus d’Internet. J’avais d’ailleurs posé la question à Ornella et Pierre, au sujet des coupures d’électricité. J’avais souvent entendu parler de ce problème récurent au Népal. Les Français nous ont dit qu’ils n’avaient pas remarqué de panne. 

Il suffisait d’en parler. Annie n’a pas beaucoup mieux dormi, mais elle tenait à écouter le patinage artistique de sa nièce vers une heure du matin. Internet a planté juste après. Elle allait se rendormir, mais à 4h30 sa nuit était pas mal terminée. Nous nous sommes levés vers sept heures, après plusieurs parties de cartes sur mon iPod.
 

Nous avons préparé nos sacs pour les sortir de la chambre, puisqu’en après-midi, nous allions avoir notre chambre avec salle de bain. Nous avons commandé notre déjeuner inclus, qui est une omelette nature avec trois tranches de pain, de la confiture rouge, un bout de beurre et du thé. 

À 8h15, nous étions partis pour suivre un itinéraire qu’Annie avait étudié au levé, sur une carte. Nous nous sommes dirigés vers le nord de Kathmandu, en passant par le quartier des ambassades. Nous nous sommes rendus un peu plus loin que la maison du président et nous sommes revenus vers le sud par une grande artère parallèle. 

Nous avons suivi des rues moins touristiques, mais très intéressantes. À un endroit, il y avait un discours politique quelconque et un détachement de policiers anti-émeutes était prêt à intervenir au besoin. Nous sommes repassés par un carrefour où Ornella et Pierre nous avait amené la veille, du nom de Asan. 

À cet endroit, il y a six rues qui convergent vers un petit sanctuaire. C’est la limite sud du quartier touristique de Thamel. C’est aussi le début du bazar des locaux. C’est là que tout le monde s’habille et se chausse, s’équipe pour la cuisine, ou se fournit en thé et épices. En ce samedi, c’était très vivant comme quartier. 
 

Nous avons un faible pour Asan. Pour dîner, nous avons un peu tourné en rond. J’ai insisté pour que nous nous trouvions un endroit servant des momos, une spécialité népalaise, mais midi semblait être trop tôt pour le service. Nous avons consulté quelques menus chez des restaurateurs peu intéressés par notre clientèle, avant de tomber sur le Ichiban, où il y avait déjà une table de quatre Chinois et une autre de deux blanches. 

Nous avons commandé une assiette de momos frits et une de momos à la vapeur. C’était bon, mais sans me souvenir exactement de la saveur, je sais qu’ils étaient meilleurs lors de mon voyage à Lisbonne en 2017. Allez comprendre pourquoi. C’était bon quand même et nous avons terminé le repas avec un excellent thé vert. 


Comme nous avions marché près de quatre heures en avant-midi, nous n’étions pas pressé de quitter le Ichiban. Nous avions une toilette à portée de la main et une télé qui crachait des vidéoclips népalais, juste au dessus de notre table. Annie en a profité pour mettre à jour ses notes de la journée. Nous avons discuté de l’itinéraire de retour à l’hôtel. Nous sommes repartis. 

Nous sommes passés tout près de la place Durbar de Kathmandu (il y en a une du même nom dans plusieurs villes), mais n’y sommes pas entrés, parce qu’un garde collecte 1000 roupies par touriste. Ça fait quand même 12 dollars par personne. Pierre nous a dit qu’on pouvait entrer par une autre rue sans payer. Nous étudierons la chose un autre jour. 

En revenant, nous avons acheté deux mandarines à un petit marchand et du beurre de pinottes dans une épicerie crasseuse. Nous avons soupé dans notre nouvelle chambre, la 201, avec un pain acheté plus tôt dans la journée. Nous sommes allés prendre des photos sur le toit de l’hôtel, d’où la vue est très bien. Ce n’est malheureusement pas aménagé pour y relaxer. 


Pour lire la suite de ce voyage :

2018-11-11 -  Bouddhanath Stupa

2018-11-12 - Thamel

2018-11-13 - Bhaktapur

2018-11-14 - La journée aux trois objectif

2018-11-15 - Le temple des singes

2018-11-16 - Pashupatinath

2018-11-17 - La route de Bandipur

2018-11-18 - La tête dans les nuages

2018-11-19 - Pokhara

2018-11-20 - Thérapie

2018-11-21 - Trois taxis, deux musées et une marche

2018-11-22 - Les souliers rouges

2018-11-23 - Sarangkot

2018-11-24 - Les souliers à orteils

2018-11-25 - Bindhyabasini Shanti Stupa

2018-11-26 - Bindhyabasini

2018-11-27 - La grotte, la chute et le vedettariat

2018-11-28 - Les adieux de Tal Barahi

2018-11-29 - Huit heures et 218 kilomètres

2018-11-30 - De Durbar à Durbar

2018-12-01 - Sagarmatha

2018-12-02 - Sanjay et Bhakta

2018-12-03 - Les ruelles de Kathmandu

2018-12-04 - Les yeux de tigre

2018-12-05 et 2018-12-06 - 35 heures et 57 minutes